hop background

Messages : 107 Date d'inscription : 22/07/2016

Quand on veut, on peutKlong, Klong. Ca n'en finissait pas. Klong, Klong. Chaque jour, et pendant 7 ans, j'ai passé ma vie en tant que mineur, dans une île abandonnée reprise par des commerçants illégaux qui étaient en quête d'un filon d'or contenu dans le sous-sol. Klong, Klong. Le bruit si significatif de ma pioche s'abattant sur la paroi rocheuse pour en retirer le minerai. Aucune trace d'or, ni même de matériau précieux et pouvant être vendu. Klong, Klong. J'en devenais fou. La folie, c'est quand on répète un geste, encore et encore, en pensant " Non, mais cette fois, ça va changer ". Chaque jour, je me levais dans le seul espoir de tomber tôt ou tard sur ce foutu et tant convoité filon d'or. Les gars qui nous tenaient enchaînés parlaient de ce filon comme d'une source de richesse incommensurable, pouvant aller jusqu'à acheter un pays entier avec. Klong, Klong. On devait être une vingtaine, tous pourvus de gueule de misérables. On était mal nourris, on dormait pas longtemps ... c'était effroyable. Effroyable ? Pas autant que ce bruit qui vous rentrait dans l'oreille mais ne sortait pas de l'autre. Klong, Klong. L'un des nôtres avait fini par craquer. Un coup de feu résonna, et son corps s'écroula au sol, en larmes. Klong, Klong. Ça n'en finissait plus, le moral était bas et notre seul espoir était de penser à ce que ce putain de filon d'or apparaisse après notre prochain coup de pioche. Klong... puis crac. Tout le monde leva un sourcil à l'entente de ce bruit vraiment étrangle, en vue de plusieurs années passées à n'écouter que le bruit d'une pioche contre de la roche. Le prisonnier qui était arrivé à un tel exploit réitéra son coup de pioche jusqu'à détruire la roche tout autour de sa trouvaille. Un coffre, un petit coffre rectangulaire en bois, orné d'or. La main de l'homme se posa sur le haut du coffre pour le dépoussiérer, avant qu'un coup de genou dans le dos le fasse tomber au sol. L'un des esclavagistes se munit du coffre en piétinant la tête du prisonnier étendu contre le sol, n'ayant plus assez de force pour se relever. Il tira sur le cadenas du coffre pour le détruire, et l'ouvra finalement. Derrière l'attente qui n'en finissait pas et le suspense palpable, je m'étais avancé vers l'esclavagiste, comme chacun des prisonniers. Sous le regard curieux de chaque personne présente, le coffre ouvert révéla la présence d'un curieux fruit pourpre en se terminant par une branche verte ayant la forme d'une vrille. L'un des prisonniers, le plus corpulent et le plus massif, se munit subitement de sa pioche comme d'une arme, avant d'asséner à un puissant coup à la nuque de celui qui portait le coffre. En même temps que son offensive, il criait et répétait " C'EST A MOI, C'EST A MOI ". Il finit par liquider la totalité des esclavagistes présents dans la mine, essoufflé et appuyant le coffre qu'il tenait avec ses mains contre sa poitrine, comme s'il s'agissait d'une peluche. Il finit par le diriger vers sa bouche, prêt à le consommer. C'était sans compter sur l'apparition de l'autre partie du gang qui élimina directement celui qui portait le fruit du démon, dans un barrage de tirs. En le voyant s'écrouler au sol, ils n'arrêtaient pas les tirs et maintenaient la pluie de balles qui s'abattait sur chaque esclave. Les corps tombaient, encore et encore. Une flaque de sang s'étendait en noyant peu à peu chaque cadavre tombé au sol. Pris de peur, je m'étais caché dans le dos du plus massif des esclaves, celui qui tenait le fruit du démon. Tremblotant et commençant à pleurer, j'essayais de comprendre pourquoi tout le monde tenait tant à ce fruit. Ni une ni deux, ma main zigzaguait jusqu'à attraper le fruit, avant que je le consomme entièrement. Une sorte de souffle chaud et insoutenable me frappa soudainement, sans que je ne comprenne pourquoi. Le t-shirt en lambeaux que je portais commençait à fondre au niveau de mon ventre, alors qu'une lueur incandescente se met à naître progressivement. Cette même lueur m'hypnotisa sur le moment et sans que je ne puisse faire quelque chose d'autre pour m'y dégager, mes mains avaient plongé dans mon ventre comme dans une bassine d'eau. C'est lorsqu'elles étaient à l'intérieur qu'elles se mettaient à mouler une sorte de matière métallique et totalement malléable, avant que je ne la fit sortir. Sous mes yeux ébahis et mouillés par mes larmes, je tenais un magnifique jian à la lame scintillante et au manche orné d'une sorte de serpent en argent qui parcourait la garde jusqu'au pommeau. La deuxième main sur la première, je m'avançais brusquement jusqu'à rejoindre les esclavagistes qui s'étaient tut jusqu'à là, alors qu'ils n'en revenaient pas. Sans comprendre une fois de plus ce qu'il se passait, j'avais déjà envoyé mon arme de sorte à trancher l'un des hommes en deux, à quelques pas du prochain qui commençait à me fixer bouche bée. Une giclée de sang s’abattait sur le mur le plus proche, alors qu'après la plus grande attente que j'aie jamais connu, je sortais enfin de la mine. Le lieu sur lequel je me trouvais était une île paradisiaque, avec le bâteau des présumés esclavagistes amarré à la côte, par un pieu conduit à une chaîne qui remontait jusqu'au navire de guerre. © 2981 12289 0

» background ita
» Background de Hei (pas finis)